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NotaPublicado: 16 Sep 2008 14:17 
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Siddharta escribió:
Más interesante el monólogo del IV Acto, no? :wink:

Pues yo veo a Ghiaurov un poco perdido con el idioma y el fraseo :? Su dicción en francés es clara, lo que no significa, como he dicho muchas veces, que su pronunciación y su atención al ritmo de la lengua sea buena. Aún así es digno de elogio que cantara un papel tan bonito, de esa obra maestra que es Pelleas. Un lujo :D


Paciencia, paciencia. Que el monólogo está previsto para esta tarde. ;-) Es que tengo la impresión de esta saturando a los lectores con tanto repertorio francés. :?

Eres tú un poco rarito con el francés, eh. (y no, no se admiten dobles lecturas para esta afirmación). 8)


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NotaPublicado: 16 Sep 2008 14:36 
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Jar Jar Binks
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Spinoza escribió:

Eres tú un poco rarito con el francés, eh. (y no, no se admiten dobles lecturas para esta afirmación). 8)


:rolling:

No lo habría dicho si no fuera por que has escrito que su dicción y su fraseo en francés "son de antología". Creo que el francés es un idioma dificilísimo de adaptar al canto lírico. Y muy pocos han conseguido transmitir cantando ópera su sonoridad y sus inflexiones.

Otra cosa es el fraseo. Y aquí tampoco está tan bien como otras veces. Lo veo perdido en este tipo de canto semi-recitado.

Aún así, ya digo, un lujo de voz y de cantante para un rol que lo ha grabado cada raimondi...


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NotaPublicado: 16 Sep 2008 14:57 
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Patriarca latino de Antioquía
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Secundo a Sid, que siempre ha tenido muy buen criterio para las dicciones francesas (no así para los tenores argentinos :rolling:)


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NotaPublicado: 16 Sep 2008 15:46 
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Spinete
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Vamos con dos catas más a este Arkel de Ghiaurov, más interesantes que esa primera intervención que veíamos. Se trata, esta vez, del monólogo del cuarto acto y del final de la ópera, el final del quinto acto. He tenido que reducir la calidad del audio para poderlo subir al box. Si alguien lo quiere en calidad original, que silbe.


<center>[url=http://www.box.net/shared/3lgl9io62u]Escuchamos el monólogo de Arkel y la escena siguiente:
[/url]

Scène 2

(Entre Arkel)

ARKEL
Maintenant que le père de Pelléas
est sauvé et que la maladie,
la vieille servante de la mort,
a quitté le château,
un peu de joie et un peu de soleil
vont enfin rentrer dans la maison.
Il était temps!
Car depuis ta venue,
on n'a vécu ici qu'en chuchotant
autour d'une chambre fermée...
Et vraiment, j'avais pitié de toi,
Mélisande...
Je t'observais, tu étais là,
insouciante peut-être,
mais avec l'air étrange
et égaré de quelqu'un
qui attendrait toujours
un grand malheur, au soleil,
dans un beau jardin...
Je ne puis pas expliquer...
Mais j'étais triste
de te voir ainsi,
car tu es trop jeune et trop belle
pour vivre déjà jour et nuit
sous l'haleine de la mort...
Mais à présent
tout cela va changer.
A mon âge, et c'est peut-être là
le fruit le plus sûr de ma vie,
à mon âge,
j'ai acquis je ne sais
quelle foi à la fidélité
des événements,
et j'ai toujours vu que tout être
jeune et beau
créait autour de lui
des événements jeunes,
beaux et heureux...
Et c'est toi, maintenant,
qui vas ouvrir la porte
à l'ère nouvelle que j'entrevois...
Viens ici;
pourquoi restes-tu là
sans répondre
et sans lever les yeux?
Je ne t'ai embrassée
qu'une seule fois jusqu'ici,
le jour de ta venue;
et cependant les vieillards
ont besoin quelquefois,
de toucher de leurs lèvres
le front d'une femme
ou la joue d'un enfant,
pour croire encore
à la fraîcheur de la vie
et éloigner un moment
les menaces de la mort.
As-tu peur
de mes vieilles lèvres?
Comme j'avais pitié de toi
ces mois-ci!...

MÉLISANDE
Grand-père,
je n'étais pas malheureuse.

ARKEL
Laisse-moi te regarder ainsi,
de tout près, un moment!...
On a tant besoin de beauté
aux côtés de la mort...

(Entre Goulaud)

GOLAUD
Pelléas part ce soir.

ARKEL
Tu as du sang sur le front.
Qu'as-tu fait?

GOLAUD
Rien, rien...
J'ai passé au travers
d'une haie d'épines...

MÉLISANDE
Baissez un peu la tête, seigneur...
Je vais essuyer votre front...

GOLAUD
Je ne veux pas que tu me touches,
entends-tu? Va-t'en!
Je ne te parle pas.
Où est mon épée?
Je venais chercher mon épée...

MÉLISANDE
Ici, sur le prie-Dieu.

GOLAUD
Apporte-la.

(À Arkel)

On vient encore de trouver
un paysan mort de faim,
le long de la mer.
On dirait qu'ils tiennent
tous à mourir sous nos yeux.

(À Mélisande)

Eh bien, mon épée?
Pourquoi tremblez-vous ainsi?
Je ne vais pas vous tuer.
Je voulais simplement
examiner la lame.
Je n'emploie pas
l'épée à ces usages.
Pourquoi m'examinez-vous
comme un pauvre?
Je ne viens pas
vous demander l'aumône.
Vous espérez voir quelque chose
dans mes yeux,
sans que je voie quelque
chose dans les vôtres?
Croyez-vous que je sache
quelque chose?

(À Arkel)

Voyez-vous ces grands yeux...
On dirait qu'ils sont fiers
d'être riches...

ARKEL
Je n'y vois qu'une
grande innocence...

GOLAUD
Une grande innocence!...
Ils sont plus grands
que l'innocence!...
Ils sont plus pures que
les yeux d'un agneau...
Ils donneraient à Dieu
des leçons d'innocence!
Une grande innocence!
Ecoutez; j'en suis si près
que je sens la fraîcheur
de leurs cils quand ils clignent;
et cependant, je suis moins loin
des grands secrets
de l'autre monde
que du plus petit secret
de ces yeux!...
Une grande innocence!...
Plus que de l'innocence!
On dirait que les anges du ciel
y célèbrent sans cesse
un baptême!...
Je les connais ces yeux!
Je les ai vus à l'oeuvre!
Fermez-les! Fermez-les!
Ou je vais les fermer
pour longtemps!...
Ne mettez pas ainsi votre main
à la gorge;
je dis une chose très simple...
Je n'ai pas d'arrière-pensée...
Si j'avais une arrière-pensée,
pourquoi ne la dirais-je pas?

Ah! ah! ne tâchez pas de fuir!
Ici! Donnez-moi cette main!
Ah! vos mains sont trop chaudes...
Allez-vous-en!
Votre chair me dégoûte!...
Allez-vous-en!
Il ne s'agit plus
de fuir à présent!

(Il la saisit par les cheveux)

Vous allez me suivre à genoux!
A genoux!
A genoux devant moi!
Ah! ah! vos longs cheveux
servent enfin à quelque chose!...
A droite et puis à gauche!
A gauche et puis à droite!
Absalon! Absalon!
En avant! en arrière!
Jusqu'à terre! jusqu'à terre...
Vous voyez.
Vous voyez; je ris déjà
comme un vieillard...
Ah! ah! ah!

ARKEL
(accourant)
Golaud!

GOLAUD
(affectant une calme soudain)
Vous ferez comme il vous plaira,
voyez-vous.
Je n'attache
aucune importance à cela.
Je suis trop vieux; et puis,
je ne suis pas un espion.
J'attendrai le hasard;
et alors...
Oh! alors!...
Simplement parce que c'est l'usage;
simplement parce que c'est l'usage.

(Il sort)

ARKEL
Qu'a-t'il donc?
Il est ivre?

MÉLISANDE
(en larmes)
Non, non, mais il ne m'aime plus...
Je ne suis pas heureuse...

ARKEL
Si j'étais Dieu, j'aurais pitié
du coeur des hommes...




[url=http://www.box.net/shared/5dxxnd8cu7]Escuchamos el final del quinto acto :
Attention...Attention[/url]

ARKEL
Attention...Attention...
Il faut parler
à voix basse, maintenant.
Il ne faut plus l'inquiéter...
L'âme humaine est très silencieuse.
L'âme humaine aime
à s'en aller seule...
Elle souffre si timidement.
Mais la tristesse, Golaud...
Mais la tristesse de tout
ce que l'on voit...
Oh! oh!

(En ce moment toutes les servantes
tombent subitement à genoux au
fond de la chambre)

Qu'y-a-t'il?

LE MÉDECIN
(s'approchant du lit et tâtant
le corps)
Elles ont raison...

ARKEL
Je n'ai rien vu.
Etes-vous sûr?...

LE MÉDECIN
Oui, oui.

ARKEL
Je n'ai rien entendu...
Si vite, si vite...
Elle s'en va sans rien dire...

GOLAUD
(sanglotant)
Oh! oh!

ARKEL
Ne restez pas ici, Golaud...
Il lui faut le silence, maintenant.
Venez, venez...
C'est terrible,
mais ce n'est pas votre faute...
C'était un petit être
si tranquille,
si timide et si silencieux...
C'était un pauvre petit être
mystérieux comme tout le monde...
Elle est là comme si elle était
la grande soeur de son enfant...
Venez...
Il ne faut pas que l'enfant
reste ici dans cette chambre...
Il faut qu'il vive, maintenant,
à sa place...
C'est au tour de la pauvre petite.

</center>


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NotaPublicado: 16 Sep 2008 23:57 
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Bufff, hay un momento en el monólogo en el que se pierde por completo, se come sílabas, pierde el ritmo. Es normal, no se le ve nada acostumbrado a este fraseo tan recitado...


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NotaPublicado: 17 Sep 2008 8:25 
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Siddharta escribió:
Bufff, hay un momento en el monólogo en el que se pierde por completo, se come sílabas, pierde el ritmo. Es normal, no se le ve nada acostumbrado a este fraseo tan recitado...


¿Podrías citar el momento concreto, Sid? Sí he notado que anda un tanto extraviado en varios momentos, pero hasta el punto de comerse sílabas y tal no me he fijado. Pero es más que posible. Ya dirás qué minuto es, para echar un vistazo. ;-)


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NotaPublicado: 17 Sep 2008 9:45 
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¿Quién podría darse cuenta de que falta texto o música en un "Pélleas"? Es que ni Abbado, oiga. Ni Debussy lo habría notado. :lol:

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Última edición por Gino el 17 Sep 2008 10:12, editado 1 vez en total

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NotaPublicado: 17 Sep 2008 10:06 
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A partir de 2:25 o así:

A mon âge, et c'est peut-être là
le fruit le plus sûr de ma vie,
à mon âge,
j'ai acquis je ne sais
quelle foi à la fidélité
des événements,
et j'ai toujours vu que tout être
jeune et beau
créait autour de lui
des événements jeunes,
beaux et heureux...

Cualquier parecido con el francés es pura coincidencia (le pruit, juntando sílabas en quelle foi...). Y acaba fatal el agudo de heureux. Pero ya digo que es normal. No es lo mismo cantar en una lengua extraña un aria corriente, en la que cada sílaba está bien medida y encaja en un ritmo (a Ghiaurov le iba a faltar musicalidad...), que este recitado largo. Se ve claramente que hace inflexiones en las frases aisladas, más lentas. Pero cuando el ritmo se hace más rápido le cuesta seguir.

Tampoco quería detenerme en la crítica. Fue un rol esporádico. Pero al menos sirve para entender su enorme dificultad. Que no todo en la ópera son agudos y gorgoritos, Gino :wink:


Última edición por Siddharta el 17 Sep 2008 10:15, editado 1 vez en total

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NotaPublicado: 17 Sep 2008 10:13 
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En serio.

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NotaPublicado: 18 Sep 2008 16:19 
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Spinoza escribió:
[url=http://www.box.net/shared/1l5meqsr9i]Quand apparaissent les etoiles...
(Breve Balada que interpreta Don Quijote ante el balcón de Dulcinéa; este tema reaparecerá con frecuencia en los siguientes actos). Es un fragmento precioso y Ghiaurov está acariciador a más no poder. Una delicia sus medias voces, sus diminuendos, su dicción francesa y su fraseo. Escuchamos el resto de la escena, con Juan y Dulcinéa.[/url]

[size=9](La nuit très bleue, très claire tombera tout doucement.
Dans le silence, Don Quichotte (qui est resté absorbé
dans sa contemplation devant le balcon de Dulcinée)
esquisse une ritournelle sur sa mondoline.)

DON QUICHOTTE
(très amoureusement)
Quand apparaissent les étoiles
Et quand la nuit du fond des cieux
Couvre la terre de ses voiles...
Je fais ma prière à tes yeux! à tes yeux!
Je fais ma prière!

(Juan apparaît sans être vu de Don Quichotte
et s'avance doucement
derrière lui... peu à peu.)

DON QUICHOTTE
(continue)
Et c'est dans la fleur...

....


Bravo. Bien anotado; Ghiaurov está soberbio. Canta très amoureusement de verdad. Muy meritorio además, porque en 1978 el desgaste ya se dejaba sentir (no en este caso)

Y qué música más refinada y nostálgica...

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NotaPublicado: 18 Sep 2008 16:23 
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Sí, a partir de 1975, más o menos, la voz de Ghiaurov comienza a ganar peso y a perder brillo en el registro agudo. Entrados los ochenta el timbre se tornará más opaco, en general, y los graves -no siempre- más solventes.

Este registro del Don Quijote es una auténtica perla, porque nos muestra a un Ghiaurov ya maduro y con un carrerón a sus espaldas, metido por entonces en Verdi hasta las trancas, pero capaz todavía de ser dueño en plenitud del timbre ductil y flexible que le consagrara en los sesenta como el gran bajo cantante de su generación.

p.d. aquí, Sid, no me dirás que su dicción en francés es mala, ¿no? :P es coña, eh... ;-)


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NotaPublicado: 18 Sep 2008 16:30 
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Yo el declive lo asocio más a lo que he comentado, la obsesión por llevar el volumen del registro central al agudo. De ahí la pesadez, la dureza, la colocación algo nasal y, lo peor de todo, el vibrato amplio, el wobble maldito. Pero de eso poco se escucha en Don Quijote, por lo demás también un papel cómodo para cantar y decir. Que conste que estoy escuchando con más interés esta ópera motivado por el ciclo de Spinete... Lástima que Crespin, siempre artista, ya tuviera no una, sino tres voces, la extrema bastante oxidada.

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NotaPublicado: 18 Sep 2008 18:09 
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Spinoza escribió:
p.d. aquí, Sid, no me dirás que su dicción en francés es mala, ¿no? :P es coña, eh... ;-)


No, aquí está estupendo. La dicción muy clara. Y como dice Gino, enorme gusto y lirismo.

A ver si escucho la ópera entera, que no pinta mal :wink:


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