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NotaPublicado: 24 Oct 2009 12:59 
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Vamos con el Acto II, que transcurre en Trípoli.

Empezamos con el libreto:

Francés

Un jardin dans l'enceinte de la Citadelle ou réside les comtes de TRIPOLI.

Clémence est sur un promontoire. Elle cherche à discerner quelque chose, au loin, du côté de la mer, et lorsque le Pèlerin passe non loin de là, elle l'interpelle
.

Clémence

Homme de bien, dites-mois!

Le Pèlerin

Est-ce moi que vous appelez, Comtesse?

Clémence

Ce bateau qui a accosté tout à l'heure, Sauriez-vous d'ou il vient?

Le Pèlerin

J'étais sur ce bateau, noble dame Et je venais justement à la Citadelle Souhaiter longue vie au comte votre frère, Et aussi à vous-même. Nous avions embarqué à Marseille.

Clémence

Et avant Marseille, Pèlerin D'ou étiez-vous parti?

Le Pèlerin

De Blaye, Aquitaine, un petit bourg Vous ne devez pas le connaitre...

Clémence

Votre pays a-t-il mérité Que vous l'abandonniez ainsi? Vous a-t-il affamé? Vous a-t-il humilié? Vous a-t-il chassé?

Le Pèlerin

Rien de tout cela Comtesse. J'y ai laissé les êtres les plus chers Mais il fallait que je parte outremer Que j'aille contempler de mes yeux Ce que l'Orient renferme de plus étrange, Constantinople, Babylone, Antioche, Les océans de sable, Les rivières de braise, Les arbres qui pleurent des larmes d'encens, Les lions dans les montagnes d'Anatolie Et les demeurs des Titans (un temps) Et il fallait surtout surtout Que je connaisse la Terre Sainte.

Clémence

Tant de gens qui rêvent de venir en Orient, Et mois qui rêve d'en partir. A l'âge de cinq ans j'ai quitté Toulouse, Et depuis, rien ne m'a consolée. Chaque bateau qui s'éloigne me donne le sentiment d'avoir été abandonnée.

Le Pèlerin

Tripoli est à vous, pourtant, ele appartient à votre noble famille. Et ce pays est maintenant le vôtre. C'est ici que sont enterrés vos parents.

Clémence

Ce pays est à moi? Peut-être. Mais moi, je ne suis pas à lui. J'ai les pieds dans les herbes d'ici, mais toutes mes pensées gambadent dans les herbes lointaines. Nous rêvons d'outremer l'un et l'autre, mais votre outremer est ici, Pèlerin, et le mien est là-bas. Mon outremer à moi est du côté de Toulouse ou résonnent toujours les appels de ma mère et mes rires d'enfant. Je me souviens encore d'avoir couru pieds nus dans un chemin de pierre à la poursuite d'un chat. Le chat était jeune, il est peut-être encore en vie, et se souvient de moi. Non, il doit être mort, ou bien il m'a oubliée comme m'a oubliée les pierres du chemin. Je me souviens encore de mon enfance mais rien dans le monde de mon enfance ne se souvient de moi. Le pays ou je suis née respire encore en moi, mais pour lui je suis morte.Que je serais heureuse si un seul muret, si un seul arbre, se rappelait de moi.

Le Pèlerin

Un homme pense à vous.

Clémence

Qu'avez-vous dit?

Le Pèlerin

Un homme pense à vous quelquefois.

Clémence

Quel homme ?

Le Pèlerin

Un troubadour.

Clémence

Un troubadour? Quel est son nom?

Le Pèlerin

On l'appelle Jaufré Rudel. Il est également prince de Blaye.

Clémence

Jaufré.. Rudel... Il m'aurait sans doute aperçue jadis lorsque j'étais enfant..

Le Pèlerin

Non, il ne vous a jamais vue.. parait-il.

Clémence

Mais alors comment pourrait-il me connaitre?

Le Pèlerin

Un voyageur lui a dit un jour que vous étiez Belle sans l'arrogance de la beauté, Noble sans l'arrogance de la noblesse, Pieuse sans l'arrogance de la piété. Depuis, il pense à vous sans cesse.. parait-il.

Clémence

Et il parle de mois dans ses chansons?

Le Pèlerin

Il ne chante plus acune autre dame.

Clémence

Et il.. il mentionne mon nom, dans ses chansons?

Le Pèlerin

Non, mais ceux qui l'écoutent savent qu'il parle de vous.

Clémence

De mois? Mais de qel droit parle-t-il de moi?

Le Pèlerin

C'est à vous que Dieu a donné la beauté, Comtesse, Mais pour les yeux des autres.

Clémence

Et que dit ce troubadour?

Le Pèlerin

Ce que disent tous les poètes, que vous êtes belle et qu'il vous aime.

Clémence

Mais de quel droit, Seigneur, de quel droit?

Le Pèlerin

Rien ne vous oblige à l'aimer, Comtesse, Mais vous ne pouvez empêcher qu'il vous aime de loin. Il dit d'ailleurs dans ses chansons Que vous êtes l'étoile lointaine, Et qu'il languit de vous sans espoir de retour.

Clémence

Et que dit-il d'autre?

Le Pèlerin

Je n'ai pas bonne mémoire.. Il y a cependant Une chanson qui dit à peu près ceci: "Jamais d'amour je ne jouirai Si je ne jouis de cet amour de loin Car plus noble et meilleure je ne connais En aucun lieu ni près ni loin Sa valeur est si grande et si vraie Que là-bas, au royaume des Sarrasins Pour elle, je voudrais être captif."

Clémence

Ah Seigneur, et c'est moi qui l'inspire

Le Pèlerin

Je tiens Notre Seigneur pour vrai Par qui je verrai l'amour de loin Mais pour un bien qui m'en échoit J'ai deux maux, car elle est si loin Ah que je voudrais être là-bas en pèlerin Afin que mon bâton et mon esclavine Soient contemplés par ses yeux si beaux.

Clémence

Vous rappelez-vous d'autres vers encore?

Le Pèlerin

Il dit vrai celui qui me dit avide Et désirant l'amour de loin Car aucune joie ne me plairat autant Que de jouir de cet amour de loin Mais ce que je veux m'est dénié Ainsi m'a doté mon parrain Que j'aime et ne suis pas aim... Et il dit bien d'autres choses encore dont je ne me souviens plus...

Clémence

Si vous voyez un jour cet homme, dites-lui.. dites-lui...

Le Pèlerin

Que devrai-je lui dire?

Clémence

Non, rien, ne lui dites rien.

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Español

Un jardin en el corazón de la Ciudadela, donde viven los condes de Tripoli

Clémence esta sobre un promontorio. Busca algo a lo lejos, hacia el mar y cuando el Peregrino pasa junto a ella, le llama


Clémence

Buen hombre, contadme

El Peregrino

¿Me llamáis, Condesa?

Clémence

El barco que acaba de tocar tierra, ¿sabéis de donde viene?

El Peregrino

Iba a bordo de ese barco, noble dama. Y vengo a la Ciudadela a desear a vuestro hermano, el Conde, una larga vida. También a vos. Embarcamos en Marsella.

Clémence

Y antes de Marsella, Peregrino, ¿de donde partisteis?

El Peregrino

De Blaye, en Aquitania, una pequeña ciudad que seguramente no conocéis

Clémence

¿Merece vuestra tierra que la abondonéis así?. ¿Os mata de hambre?, ¿Os humilla?, ¿Os persigue?

El Peregrino

Nada de eso, Condesa. Detrás quedaron mis seres más queridos. Pero debía cruzar el mar para ver con mis ojos las extrañas vistas que encierra Oriente, Constantinopla, Babilonia, Antioquía, los oceanos de arena, los ríos de ceniza, los árboles que lloran lágrimas de incienso, los leones en las montañas de Anatolia y las moradas de los Titanes... Y, sobre todo, sobre todas las cosas, debía contemplar Tierra Santa.

Clémence

Tantas personas sueñan con venir a Oriente. Y yo sueño con abandonarlo. A la edad de cinco años dejé Tolosa y, desde entonces, nada me consuela. Cada barco que se aleja me hace sentir abandonada.

El Peregrino

Tripoli es vuestro, sin embargo, pertenece a vuestra noble familia. Y este país es ahora el vuestro. Aquí están enterrados vuestros padres

Clémence

¿Esta país es mio?. Tal vez, pero no pertenezco a este lugar. Mis pies pisan su hierba pero mis pensamientos brincan sobre hierbas lejanas. Ambos soñamos con cruzar el mar, pero vuestra ultramar esta aquí, Peregrino, y la mía, allá. Mi ultramar se encuentra junta a Tolosa donde resuenan la voz de mi madre y mis risas de niña.Recuerdo como corría descalza sobre un camino de piedra detrás de un gato. Era un cachorro, tal vez todavía viva y se acuerde de mí. No, debe estar muerto, o me ha olvidado, como me han olvidado las piedras del camino. Aún recuerdo mi infancia, pero el mundo de mii infancia no se acuerda de mí. Mi país nativo todavía respira en mí, pero estoy muerta para él. Que feliz sería si un solo muro, un solo árbol, me recordara.

El Peregrino

Un hombre piensa en vos.

Clémence

¿Que decís?

El Peregrino

Un hombre piensa a veces en vos

Clémence

¿Qué hombre?

El Peregrino

Un trovador

Clémence

¿Un trovador?, ¿cómo se llama?

El Peregrino

Se llama Jaufré Rudel, y es el príncipe de Blaye

Clémence

Jaufré. Rudel. Sin duda me vió entonces, cuando era una niña...

El Peregrino

No, parece que jamás os ha visto

Clémence

Entonces, ¿cómo puede conocerme?

El Peregrino

Un viajero le dijo un día que eráis bella sin la arrogancia de la belleza, noble sin la arrogancia de la nobleza, piadosa sin la arrogancia de la piedad. Desde entonces, piensa en vos sin cesar, según parece...

Clémence

¿Habla de mí en sus canciones?

El Peregrino

No canta ya de ninguna otra dama

Clémence

Entonces, ¿menciona mi nombre en sus canciones?

El Peregrino

No, pero los que le escuchan saben que habla de vos

Clémence

¿De mi?, ¿Con que derecho habla de mí?

El Peregrino

A vos os ha regalado Dios la belleza, Condesa, pero para los ojos de otros....

Clémence

¿Y qué dice ese trovador?

El Peregrino

Lo que dicen todos los poetas, que sois bella y que os ama

Clémence

Pero, ¿con qué derecho, Señor, con qué derecho?

El Peregrino

Nada os obliga a amarlo, Condesa, pero no podéis impedir que os ame en la distancia. En verdad, dice en sus canciones que sois una estrella lejana, y que languidece por vos sin esperanza que le correspondáis

Clémence

¿Y qué más dice?

El Peregrino

No tengo buena memoria... Sin embargo hay una canción que dice algo como: "Nunca gozaré del amor, si no gozo de este amor lejano, pues no conozco uno más noble ni mejor, en ningún lugar ni cercano ni lejano, su valor es tan grande y verdadero que allí, en el reino de los sarracenos, por ella, quisiera estar cautivo".

Clémence

Ah, Señor, yo soy quien le inspira

El Peregrino

Que Nuestro Señor sea testigo que veré a mi amor lejano, pero este bien que ma ha caído en suerte, dobla mi desgracia, pues ella está tan lejos. Ah, ojalá estuviera allí, como un peregrino, para que mi bastón y mi esclavina sean contemplados por unos ojos tan bellos

Clémence

¿Recordáis otros versos?

El Peregrino

Dice verdad quien me llama ávido, y deseando el amor lejano. Pues ninguna alegría me complacería tanto como gozar del amor lejano. Pero lo que deseo se me niega, así me dotó mi padrino, que amé y no sea amado.... Y dice también otras cosas que no recuerdo.

Clémence

Si veís a este hombre un día, decidle, decidle...

El Peregrino

¿qué debo decirle?

Clémence

No, nada, no le digáis nada

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El segundo acto empieza con una breve introducción orquestal con el apoyo del coro, donde lo más destacado es la intervención de los clarinetes, en cinco fases y con líneas similares, pero opuestas, que van coloreando la pieza.

Mientras la orquesta toca el acorde del Perégrino, empieza la conversación entre éste y Clémence. En las intervenciones de la Condesa se escuchan los violines y el arpa que irán asociados al personaje. Tras preguntar Clémence sobre las razones por las que el Peregrino ha abandonado su tierra, comienza un bello dueto, un pasaje de gran lirismo, donde el Peregrino comienza una larga línea descendente punteada por las intervenciones de Clémence. Cuando la Condesa canta sobre Toulouse, su ciudad natal, escuchamos de nuevo los violines y grabaciones electrónicas de suspiros y campanas. El Peregrino menciona la existencia de Jaufré, y escuchamos su acorde, Clémence se indigna junto a la orquesta, en un tutti que suena agresivo, casi violento.

Cuando Clémence le pide al Peregrino que le cuente las palabras que usa Jaufré para referirse a ella, Saariaho usa una de las chansons de Rudel, Lanqan li jorn son lonc en mai, en francés, en lugar del occitano original. El Peregrino canta tres estrofas, separadas por interjecciones de Clémence. La melodía es modal, pero notemos como la orquestación y la armonía son más complejas conforme avanza la chanson. La parte electrónica, con sonidos de viento, susurros, el mar.... añade un componente medieval, un ambiente casi de catedral. Por otro lado, el Peregrino es incapaz de transmitir correctamente los versos de Jaufré: los canta en francés (en el Acto IV, escucharemos a Clémence cantarlos en occitano), dando la impresión que sólo el trovador y la Condesa comparten el verdadero secreto de su amor. El acto termina con Clémence preguntándose si será digna de inspirar tal devoción, de nuevo con el arpa al fondo.

Escuchamos la versión de Salonen, con Dawn Upshaw y Monica Groop:

Saariaho-Acto II


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NotaPublicado: 26 Oct 2009 8:41 
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¿Cuál es el papel de la electrónica en una ópera como L'amour de loin?

Recordemos que Saariaho lleva trabajando con música electrónica desde su ingreso en el IRCAM (Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique), en París, el año 1982. Allí se han ido desarrollando varios programas para el tratamiento del sonido, que son los empleados por la compositora en todas sus obras, incluyendo la ópera.

Saariaho utiliza principalmente dos técnicas "espectralistas" en sus composiciones: la transformación gradual de los elementos musicales, y el análisis del sonido, produciendo la armonía a través del timbre.

Para crear sonidos electrónicos (algo que en el mundo de la música popular es el pan nuestro de cada día, pero que en la música clásica todavía se ve por algunos sectores como una especie de técnica vanguardista), versión Saariaho, es necesario dar una serie de pasos:

    1.- Tomar muestras (sampling) de los distintos elementos que se quiere introducir. En el caso de la ópera: voz humana, agua, viento, pájaros...

    2.- Análisis de muestras de sonido instrumental a través de modelos de resonancia.

    3.- Crear mediante programa (en el caso de Saariaho, OM) filtros de resonancia del sonido instrumental, basados en estructuras armónicas.

    4.- Mezclar las muestras del punto 1 y los filtros del punto 3

    5.- Colocar las distintas fuentes de sonido en el espacio acústico en que se desarrolle la ópera. Es decir, decidir los puntos donde se colocarán los altavoces :twisted: , y los sonidos que saldrán por cada uno de ellos.


Tal vez convenga matizar el concepto de "Resonancia". Se trata simplemente de analizar las frecuencias, amplitudes y anchos de banda que componen un sonido instrumental, y que producen el timbre característico de ese instrumento. Las "resonancias" son los componentes que el compositor juzga más importantes para ese sonido en concreto, mediante el proceso de filtro. Es un concepto parecido a los armónicos. Después, se trata de sustituir una o varias de esas "resonancias" con las muestras de voz, o cualquier otro tipo de material sonoro.

Así, por ejemplo, Saariaho utiliza los acordes asociados con los personajes principales, que hemos ido comentando, como fuente instrumental para crear los sonidos electrónicos que acompañan a su aparición en las distintas escenas de la ópera.

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Jaufré

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Peregrino

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Clémence

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NotaPublicado: 26 Oct 2009 9:58 
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Pumby
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Muy interesante su explicación sobre la música electrónica en la obra de Saariaho y que yo desconocía completamente. Está claro que la utilización de estos recursos por la compositora son totalmente normales en una composición contemporánea y forman parte del todo musical. Gracias :).


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NotaPublicado: 26 Oct 2009 12:34 
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currante de base
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Pues sí. Muy interesante. Se oye la música de otra manera. Lo que más se sepa más intensa será la escucha!
Lo de los acordes adjudicados a cada personaje me suena casi a leitmotiv wagneriano... :twisted: ?
Gracias.

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“¡La vida es una sucesión de casualidades, y nada es verdad! Sólo la muerte” Gonzalo Arango


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NotaPublicado: 26 Oct 2009 15:50 
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Casi. :twisted:

Saariaho intenta caracterizar a los personajes mediante la voz, el timbre instrumental, los acordes que hemos comentado, la electrónica, .... Las técnicas tradicionales de la ópera, funcionando en la frontera del siglo XXI.


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NotaPublicado: 26 Oct 2009 16:00 
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Elektricista
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Pues yo no lo he entendido demasiado bien :oops: Vamos, mi conocimiento de la música electrónica se restringe al manejo de bloques sonoros tipo Varèse. Pregunto a ver si me aclaro: ¿se supone que se graban sonidos (digamos de pájaros, susurros,...) y se les somete a un proceso de filtrado en el que se les extrae componentes básicas (una especie de notas) que luego sirven para formar, al juntarse, esos acordes de Jaufrè, peregrino,...? O sea, ¿aislar un Do del canto de pájaros, un Sol de otra fuente sonora,... y luego juntarlos para formar un nuevo sonido?

Edito para comentar que la frase, la música y la atmósfera con la que acaba el acto II me parecen lo más bonito de esta ópera.

_________________

Zu neuen Taten,
teurer Helde


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NotaPublicado: 26 Oct 2009 16:49 
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No exactamente.

Lo que hace Saariaho es utilizar el modelo de resonancias como una especie de pasarela entre los sonidos naturales y los sintetizados.

Si cogemos el acorde de Clémence y lo tocamos en un instrumento, en un piano, pongamos por caso, se calcula el espectro y tenemos por cada nota un conjunto de "resonancias", con su frecuencia, ancho de banda y amplitud. Aplicar el filtro es seleccionar por ejemplo unas frecuencias determinadas. En la ópera, para estos tres acordes, se generaron cruzando con instrumentos unos 300 filtros. Después, el resultado final se sintetiza con otro programa del IRCAM, utilizando como fuente los sonidos sampleados y los filtros.

El objetivo final es que la parte electrónica complemente a la orquesta, y sea una especie de envolvente que introduzca al espectador en el universo en que transcurre la obra.


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NotaPublicado: 27 Oct 2009 9:38 
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Muy interesante toda la explicación sobre el procesamiento del sonido (aunque todo esto del espectralismo sigo sin verlo claro del todo :oops: ).

Anoche empecé a escuchar de nuevo el dvd, y es una lástima cuánto se pierde del sonido con los tristes altavoces del televisor.

Me encantaría comprobar en directo cuál es el efecto que se obtiene exactamente con esta técnica.


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NotaPublicado: 27 Oct 2009 10:50 
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Estoy teniendo verdaderos problemas para terminar de verla. Me quedo dormido. Ya van varios intentos. Las sonoridades de la ópera me parecieron muy atractivas en un youtube y quedé bastante fascinado, pero al ver completa la obra se me está haciendo un poco monótona y pesada.


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Muy interesante señor Delaforce lo que dice de la electrónica, pero entiendo que también habría la posibilidad de hacer lo mismo y mantener el sonido de las voces natural, pleno de armónicos.


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Le Gouverneur escribió:
Estoy teniendo verdaderos problemas para terminar de verla. Me quedo dormido. Ya van varios intentos. Las sonoridades de la ópera me parecieron muy atractivas en un youtube y quedé bastante fascinado, pero al ver completa la obra se me está haciendo un poco monótona y pesada.


Encuentro lógicas esas opiniones.

La obra tiene una estética muy definida, y crea una especie de universo alternativo en el que debemos sumergirnos durante un par de horas.

Efectivamente, un breve contacto con las sonoridades de Saariaho en L'amour de loin es fácil que despierte el interés, y genere el deseo de explorar con cierta profundidad el secreto de su existencia.

Esa exploración, sin embargo, en algún momento debe ceder y dar paso a una sensación de tiempo suspendido, de inmersión en la historia de Jaufré y Clémence, de gozar con los mil y un pequeños detalles que van apareciendo de repente y, casi con la misma velocidad, se ocultan.

Por contra, si esa sensación no termina de aparecer, por un lado se puede producir el aburrimiento y la monotonía y, por otro, esa impresión de exceso de glucosa que comentaba el señor Lenz.


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NotaPublicado: 27 Oct 2009 11:14 
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Le Gouverneur escribió:
Muy interesante señor Delaforce lo que dice de la electrónica, pero entiendo que también habría la posibilidad de hacer lo mismo y mantener el sonido de las voces natural, pleno de armónicos.


La electrónica en la ópera no se aplica a las voces solistas, cuyo sonido se mantiene natural. Tan "pleno de armónicos" como cualquier otro, por otra parte.


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odradek escribió:
Muy interesante toda la explicación sobre el procesamiento del sonido (aunque todo esto del espectralismo sigo sin verlo claro del todo :oops: ).

Anoche empecé a escuchar de nuevo el dvd, y es una lástima cuánto se pierde del sonido con los tristes altavoces del televisor.

Me encantaría comprobar en directo cuál es el efecto que se obtiene exactamente con esta técnica.


Soy un asiduo espectador de ópera en DVD, y creáme que una de mis mejores inversiones fue un buen sistema de sonido para el televisor.

El efecto que se busca, como comentaba en otro post, es crear una atmósfera de universo paralelo, de inmersión total del espectador en la representación.


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NotaPublicado: 27 Oct 2009 12:12 
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delaforce escribió:
Le Gouverneur escribió:
Muy interesante señor Delaforce lo que dice de la electrónica, pero entiendo que también habría la posibilidad de hacer lo mismo y mantener el sonido de las voces natural, pleno de armónicos.


La electrónica en la ópera no se aplica a las voces solistas, cuyo sonido se mantiene natural. Tan "pleno de armónicos" como cualquier otro, por otra parte.


Ah las voces no se amplifican, entonces me entran más ganas de asistir a una representación en directo.


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delaforce escribió:
Le Gouverneur escribió:
Estoy teniendo verdaderos problemas para terminar de verla. Me quedo dormido. Ya van varios intentos. Las sonoridades de la ópera me parecieron muy atractivas en un youtube y quedé bastante fascinado, pero al ver completa la obra se me está haciendo un poco monótona y pesada.


Encuentro lógicas esas opiniones.

La obra tiene una estética muy definida, y crea una especie de universo alternativo en el que debemos sumergirnos durante un par de horas.

Efectivamente, un breve contacto con las sonoridades de Saariaho en L'amour de loin es fácil que despierte el interés, y genere el deseo de explorar con cierta profundidad el secreto de su existencia.

Esa exploración, sin embargo, en algún momento debe ceder y dar paso a una sensación de tiempo suspendido, de inmersión en la historia de Jaufré y Clémence, de gozar con los mil y un pequeños detalles que van apareciendo de repente y, casi con la misma velocidad, se ocultan.

Por contra, si esa sensación no termina de aparecer, por un lado se puede producir el aburrimiento y la monotonía y, por otro, esa impresión de exceso de glucosa que comentaba el señor Lenz.


Entiendo lo que dices, intentaré buscar un día que esté "espiritualmente" más predispuesto.


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