Fecha actual 26 Abr 2024 16:43

Todos los horarios son UTC + 1 hora [ DST ]




Nuevo tema Responder al tema  [ 136 mensajes ]  Ir a página Anterior  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 ... 10  Siguiente
Autor Mensaje
 Asunto:
NotaPublicado: 17 Dic 2010 15:03 
Desconectado
Frikilandés
Avatar de Usuario

Registrado: 25 Abr 2010 17:53
Mensajes: 2779
Ubicación: En la Casa del Sol.
delaforce escribió:
Vamos a tener que abrir un hilo de opera "simbolista".... :P


Sería tan interesante! :D

Pelléas, Le grand Macabre, Arianne et Barbe-Bleu, Barbazlusqui Herzag Vara, La Casa del Sol, L´Amour de loin, La mano feliz...

Loge, no pasa nada si no te gusta Debussy.
Lo de Pelléas, no eres el primero que no "entra" en ese mundo...
Pero ya ha sucedido que de repente hace click y uno se encuentra atrapado en el Pelléas y no quiere salir porque le parece único.
A mí me pasó y conozco más de un caso.

_________________
L' Incoronazione di Poppea


Arriba
 Perfil  
 
 Asunto:
NotaPublicado: 18 Dic 2010 18:59 
Desconectado
Frikilandés
Avatar de Usuario

Registrado: 25 Abr 2010 17:53
Mensajes: 2779
Ubicación: En la Casa del Sol.
Aquí, el poema original.
No os lo toméis como un signo de petulancia, pero no pongo traducción :D
Toda poesía es intraducible, yo no me atrevo a hacer una versión, y la que conozco está sometida a derechos de autor (en la Editorial Hiperión, para quien quiera seguir investigando.)



Stéphane Mallarmé


L’Après-midi d’vn favne
Églogve







LE FAVNE



Ces nymphes, je les veux perpétuer.
Si clair,
Leur incarnat léger qu’il voltige dans l’air
Assoupi de sommeils touffus.
Aimai-je un rêve ?
Mon doute, amas de nuit ancienne, s’achève
En maint rameau subtil, qui, demeuré les vrais
Bois mêmes, prouve, hélas ! que bien seul je m’offrais
Pour triomphe la faute idéale de roses —
Réfléchissons…
ou si les femmes dont tu gloses
Figurent un souhait de tes sens fabuleux !
Faune, l’illusion s’échappe des yeux bleus
Et froids, comme une source en pleurs, de la plus chaste :
Mais, l’autre tout soupirs, dis-tu qu’elle contraste
Comme brise du jour chaude dans ta toison ?
Que non ! par l’immobile et lasse pamoison
Suffoquant de chaleurs le matin frais s’il lutte,
Ne murmure point d’eau que ne verse ma flûte
Au bosquet arrosé d’accords ; et le seul vent
Hors des deux tuyaux prompt à s’exhaler avant
Qu’il disperse le son dans une pluie aride,
C’est, à l’horizon pas remué d’une ride,
Le visible et serein souffle artificiel
De l’inspiration, qui regagne le ciel.

Ô bords siciliens d’un calme marécage
Qu’à l’envi des soleils ma vanité saccage,
Tacites sous les fleurs d’étincelles, CONTEZ
» Que je coupais ici les creux roseaux domptés
» Par le talent ; quand, sur l’or glauque de lointaines
» Verdures dédiant leur vigne à des fontaines,
» Ondoie une blancheur animale au repos :
» Et qu’au prélude lent où naissent les pipeaux,
» Ce vol de cygnes, non ! de naïades se sauve
» Ou plonge…
»
Inerte, tout brûle dans l’heure fauve
Sans marquer par quel art ensemble détala
Trop d’hymen souhaité de qui cherche le la :
Alors m’éveillerais-je à la ferveur première,
Droit et seul, sous un flot antique de lumière,
Lys ! et l’un de vous tous pour l’ingénuité.

Autre que ce doux rien par leur lèvre ébruité,
Le baiser, qui tout bas des perfides assure,
Mon sein, vierge de preuve, atteste une morsure
Mystérieuse, due à quelque auguste dent ;
Mais, bast ! arcane tel élut pour confident
Le jonc vaste et jumeau dont sous l’azur on joue :
Qui, détournant à soi le trouble de la joue,
Rêve, dans un solo long que nous amusions
La beauté d’alentour par des confusions
Fausses entre elle-même et notre chant crédule ;
Et de faire aussi haut que l’amour se module
Évanouir du songe ordinaire de dos
Ou de flanc pur suivis avec mes regards clos,
Une sonore, vaine et monotone ligne.

Tâche donc, instrument des fuites, ô maligne
Syrinx, de refleurir aux lacs où tu m’attends !
Moi, de ma rumeur fier, je vais parler longtemps
Des déesses ; et, par d’idolâtres peintures,
À leur ombre enlever encore des ceintures :
Ainsi, quand des raisins j’ai sucé la clarté,
Pour bannir un regret par ma feinte écarté,
Rieur, j’élève au ciel d’été la grappe vide
Et, soufflant dans ses peaux lumineuses, avide
D’ivresse, jusqu’au soir je regarde au travers.

Ô nymphes, regonflons des SOUVENIRS divers.
» Mon œil, trouant les joncs, dardait chaque encolure
» Immortelle, qui noie en l’onde sa brûlure
» Avec un cri de rage au ciel de la forêt ;
» Et le splendide bain de cheveux disparaît
» Dans les clartés et les frissons, ô pierreries !
» J’accours ; quand, à mes pieds, s’entrejoignent (meurtries
» De la langueur goûtée à ce mal d’être deux)
» Des dormeuses parmi leurs seuls bras hasardeux ;
» Je les ravis, sans les désenlacer, et vole
» À ce massif, haï par l’ombrage frivole,
» De roses tarissant tout parfum au soleil,
» Où notre ébat au jour consumé soit pareil.

Je t’adore, courroux des vierges, ô délice
Farouche du sacré fardeau nu qui se glisse,
Pour fuir ma lèvre en feu buvant, comme un éclair
Tressaille ! la frayeur secrète de la chair :
Des pieds de l’inhumaine au cœur de la timide
Que délaisse à la fois une innocence, humide
De larmes folles ou de moins tristes vapeurs.
» Mon crime, c’est d’avoir, gai de vaincre ces peurs
» Traîtresses, divisé la touffe échevelée
» De baisers que les dieux gardaient si bien mêlée ;
» Car, à peine j’allais cacher un rire ardent
» Sous les replis heureux d’une seule (gardant
» Par un doigt simple, afin que sa candeur de plume
» Se teignît à l’émoi de sa sœur qui s’allume,
» La petite, naïve et ne rougissant pas: )
» Que de mes bras, défaits par de vagues trépas,
» Cette proie, à jamais ingrate, se délivre
» Sans pitié du sanglot dont j’étais encore ivre.


Tant pis ! vers le bonheur d’autres m’entraîneront
Par leur tresse nouée aux cornes de mon front :
Tu sais, ma passion, que, pourpre et déjà mûre,
Chaque grenade éclate et d’abeilles murmure ;
Et notre sang, épris de qui le va saisir,
Coule pour tout l’essaim éternel du désir.
À l’heure où ce bois d’or et de cendres se teinte.
Une fête s’exalte en la feuillée éteinte :
Etna ! c’est parmi toi visité de Vénus
Sur ta lave posant ses talons ingénus,
Quand tonne un somme triste ou s’épuise la flamme.
Je tiens la reine !
Ô sûr châtiment…

Non, mais l’âme
De paroles vacante et ce corps alourdi
Tard succombent au fier silence de midi :
Sans plus il faut dormir en l’oubli du blasphème,
Sur le sable altéré gisant et comme j’aime
Ouvrir ma bouche à l’astre efficace des vins !

Couple, adieu ; je vais voir l’ombre que tu devins.

_________________
L' Incoronazione di Poppea


Arriba
 Perfil  
 
 Asunto:
NotaPublicado: 19 Dic 2010 15:05 
Desconectado
Frikilandés
Avatar de Usuario

Registrado: 25 Abr 2010 17:53
Mensajes: 2779
Ubicación: En la Casa del Sol.
Imagen



Stéphane Mallarmé fue una figura capital dentro de la poesía francesa, y dentro de la poesía tout court.
Sus primeros poemas son una sutil mezcla de Baudelaire y Parnasianismo, poco a poco fue deshaciéndose de estas influencias (o integrándolas hasta volverlas consustanciales a su propia voz) y creó algunas de las obras más bellas-herméticas-únicas de la literatura.

Su Hérodiade, posterior al Fauno, reelabora el mito de Salomé (como lo hicieron tantos artistas del fin-de-siècle). Es un cuadro estático, hay algo de ese terror santo presente también en alguna obra de Racine. La princesa Herodías dialoga con su aya. Los versos parecen tallados en diamante. Una pequegna elipsis (la decapitación) precede al Cántico de San Juan, epílogo en el que la cabeza de Juan el Bautista "habla" en el momento de caer. Es la culminación del poema, las "bodas" del profeta y la princesa, cuya única consumación puede producirse en la muerte.

Igitur o la locura de Elbehnon es uno de los textos más oscuros, junto con las Uniones de Robert Musil, que yo he leído (bueno, que he intentado leer, si por leer entendemos ir a ese más allá que nos propone un texto).
Igitur, que es una especie de mago, o el último príncipe de un linaje que se extingue, desciende a los sotanos de su castillo... allí le sucede algo singular...

Sobre la Tirada de dados , capital, bastará citar la estupefacción de Paul Valéry cuando Mallarmé desplegó en el suelo las páginas del poema.
"Ha intentado, pensé, elevar al fin una página a la potencia del cielo estrellado!"

Mallarmé trabajó toda su vida en un proyecto: Le Livre (El Libro).
Sería el libro definitivo, aquél cuya presencia volvería innecesarios todos los demás.
Pensamiento loco, pensamiento encantadoramente ingenuo o pensamiento agotadoramente titánico?
Creo que en La Pléiade han intentado la reconstrucción de lo que habría sido eso, pero tengo que corroborarlo.

Imagen


En cuanto al Fauno:

Mallarmé a Cazalis, marzo de 1866:
"Huyendo del amado suplicio de Hérodiade, vuelvo a trabajar en mi Fauno, como lo he concebido: verdadero trabajo estival."

Efectivamente, la atmósfera sensual del poema, en la que el fauno persigue vanamente a náyades y ninfas, y al final se adormece, y en el suegno encuentra su deseo satisfacción, es opuesta a la "invernal" de Hérodiade.

Paul Valéry nos comenta en su libro Varieté:

"A Mallarmé no le gustó mucho ver que Debussy escribía música para su poema. En lo que a él respectaba, su propia música bastaba."

Sin embargo, el poder de seducción del Prélude es tan grande (tuvo que ser bisado por aclamación popular en su estreno) que Mallarmé le escribió más tarde a Debussy:
"Su ilustración para La tarde de un fauno no presenta otra disonancia con mi texto que la de ir verdaderamente aún más lejos en la nostalgia y en la luz."

Imagen


En la nostalgia y en la luz.

.

_________________
L' Incoronazione di Poppea


Última edición por Ulysses el 18 Abr 2012 12:41, editado 1 vez en total

Arriba
 Perfil  
 
 Asunto:
NotaPublicado: 20 Dic 2010 16:55 
Desconectado
Frikilandés
Avatar de Usuario

Registrado: 25 Abr 2010 17:53
Mensajes: 2779
Ubicación: En la Casa del Sol.
Por qué "Preludio"?

El plan original constaba de un "Prélude, interludes et paraphrase finale à l´après-midi d´un faune", parece ser que se quedó solo en la primera parte, el preludio.


Según Debussy, su obra "no pretende en ningún modo ser un resumen de la égloga de Mallarmé. Más bien se trata de los paisajes sucesivos en los que se mueven los deseos y los suegnos del fauno en el calor de esa tarde de verano."


Sin embargo, aunque Debussy niega tácitamente que su Fauno sea música programática (no es música "narrativa" sino más bien "atmosférica"), lo cierto es que tanto la inspiración literaria, como la libertad formal emparentan el Prélude al género del poema sinfónico. (Género que por aquel entonces estaba viviendo su apogeo con Strauss, y que todavía gozaría de unos agnos de buena salud gracias a Sibelius).
Supongo que cuando uno hace algo nuevo (y el Fauno es absolutamente nuevo: no se parece a nada de lo que se estaba haciendo en aquel momento en Europa: 6@ de Tchaikovsky, 1@ de Mahler, mucha wagneritis por doquier), supongo que cuando alguien hace algo nuevo, necesita también decir que es nuevo. Los viejos nombres como que no sirven. Ya Wagner insistía en que él no hacía ópera, sino drama. Si decimos que el Prélude tiene forma de rondó... suena raro, no? Pero la tiene.
Igualmente, el Fauno, o incluso Juegos (subtitulada Poema danzado), son obras que presuponen la tradición del poema sinfónico... aunque sea para negarla ( :!: )

Otro fauno

El Fauno fue no sólo "un soplo de aire fresco" (Boulez): fue también una solución genial a cómo hacer música después de Wagner.
Releyendo hace poco El caso Wagner, Nietzsche toma Bizet como el anti-Wagner, pero en su correspondencia confiesa "no me tome muy en serio cuando hablo de Carmen..."
Me parece que el Fauno o el Falstaff verdiano son la música "ligera, mediterránea, que no suda" en que Nietzsche estaba pensando, pero que aún no existía cuando él escribió.


Hace poco un amigo me decía que para él Debussy era el compositor más revolucionario del siglo XX.
Puede sonar un poco excesivo, si uno piensa en Schönberg o Stravinsky, pero creo que tiene razón.
El camino que discretamente abrió Debussy se puede rastrear por todo el siglo XX, desde el Daphnis raveliano, pasando por el Pli selon pli de Boulez (que Adorno llamó "Preludio a la siesta de un vibráfono" :lol: ) hasta los espectralistas.
El mismo Varèse escuchó sorprendido cómo Debussy había ideado décadas antes algún proyecto (música ejecutada en plena naturaleza) similar a los que lo ocupaban a él.

Bueno, esto es todo, amigos.
Debussy escribió una vez: "Yo, que al fin y al cabo soy tan simple como la hierba, sólo le he pedido a la música una cosa: lo imposible."

Dejemos el sol, y demos paso a Loge y los fríos de Finlandia!! :wink:

_________________
L' Incoronazione di Poppea


Última edición por Ulysses el 18 Abr 2012 12:39, editado 1 vez en total

Arriba
 Perfil  
 
 Asunto:
NotaPublicado: 20 Dic 2010 17:34 
Desconectado
Solista
Solista
Avatar de Usuario

Registrado: 11 Ago 2009 16:23
Mensajes: 615
Ubicación: Ennuyeux, en écoutant Rameau
:nw: A sus pies, por la magnífica y amena exposición.
Me he reído (no lo había escuchado nunca) con lo que decía Adorno de Pli selon Pli (por cierto, magnífica obraca, también inspirada en versos del gran Mallarmé).

_________________
Che non men che saper dubbiar m´aggrada


Arriba
 Perfil  
 
 Asunto:
NotaPublicado: 20 Dic 2010 18:33 
Desconectado
currante de base
Avatar de Usuario

Registrado: 05 Abr 2009 13:15
Mensajes: 3284
Ubicación: ...in meinem Lied
Gracias, Ulysses, recien llegada del Caballero de la Rosa voy a adentrarme ahora mismo en todo lo que has escrito por aquí.

_________________
“¡La vida es una sucesión de casualidades, y nada es verdad! Sólo la muerte” Gonzalo Arango


Arriba
 Perfil  
 
 Asunto:
NotaPublicado: 20 Dic 2010 19:37 
Desconectado
Div@
Div@
Avatar de Usuario

Registrado: 12 Ene 2010 18:39
Mensajes: 1806
Ubicación: Zaragoza
Ulysses, una exposición épatante, ya que la cosa va de franceses.

Me has dado miedo. Me retiro.


Arriba
 Perfil  
 
 Asunto:
NotaPublicado: 20 Dic 2010 19:42 
Desconectado
Div@
Div@
Avatar de Usuario

Registrado: 12 Ene 2010 18:39
Mensajes: 1806
Ubicación: Zaragoza
Nooo, que es bromaaa... :D

Mañana llega el frío.
(Pero como yo soy el dios del fuego, ya os haré una hoguerita para que os calentéis las manos)


Arriba
 Perfil  
 
 Asunto:
NotaPublicado: 20 Dic 2010 20:18 
Desconectado
Div@
Div@
Avatar de Usuario

Registrado: 30 Dic 2005 13:54
Mensajes: 13479
Ubicación: Madrid
Maravillosa musica, sin duda.

Para mi, mas incluso que al poema de Mallarme que evocaba Debussy, estara siempre ligada a su uso en Jennie, la pelicula de William Dieterle.


Arriba
 Perfil  
 
 Asunto:
NotaPublicado: 20 Dic 2010 22:00 
Desconectado
Frikilandés
Avatar de Usuario

Registrado: 25 Abr 2010 17:53
Mensajes: 2779
Ubicación: En la Casa del Sol.
Maravillosa película, sin duda. :wink:

Gracias a todos los que habéis leído :D

Y Loge, me has dado un susto de muerte! :rolling:

_________________
L' Incoronazione di Poppea


Arriba
 Perfil  
 
 Asunto:
NotaPublicado: 21 Dic 2010 8:32 
Desconectado
Div@
Div@
Avatar de Usuario

Registrado: 12 Ene 2010 18:39
Mensajes: 1806
Ubicación: Zaragoza
Un poema sinfónico sui generis.

¿Es “Finlandia” un poema sinfónico? Lo que una obra sea ¿depende de cómo la califique el compositor? Si el autor de “Jingle bells” la hubiese titulado “Oratorio de Navidad”, ¿habría compuesto un villancico o un oratorio? :-k

Bueno, y todas estas preguntas retóricas, ¿a qué vienen? Pues vienen porque “Finlandia” está aceptado unánimemente como poema sinfónico. Y sin embargo, incumple uno de los requisitos principales, por no decir el fundamental, de los poemas sinfónicos: el estar basado en un texto literario, ya sea una epopeya, una obra de teatro, o un par de versos garabateados en una servilleta de papel. Porque si no, ¿a qué viene lo de “poema”? Ni siquiera da satisfacción a los que, con manga ancha, aceptarían como base del poema sinfónico un cuadro, una escultura, una catedral, en fin, algo, con tal de que sea tangible y, a poder ser, artístico. Se me dirá: “Pero tío, ¡si se basa en un país entero, y no precisamente de los pequeños! ¡Un país bellísimo, lleno de lagos, bosques, cisnes y fábricas de móviles! ¿Qué quieres más tangible que eso?”

Pues no. [-X Escuchando “Finlandia” podemos ver en nuestra imaginación los lagos, los bosques, los cisnes y hasta los móviles. Pero ello es debido al grandioso poder evocador de la música en general, y de la de Sibelius en particular, no a que el compositor buscase en modo alguno componer música descriptiva. Porque Jan Sibelius, que no era manco componiendo poemas sinfónicos, rara vez se inspiró para ello en un texto o en una obra de arte concreta. La música de programa de Sibelius lo que hace es plasmar ideas, atmósferas o sentimientos abstractos.

Con lo cual, vuelvo al principio de la introducción: ¿qué es antes, el huevo o la gallina; la definición o la esencia? ¿Debe una obra cumplir los requisitos establecidos para el género, o hay que cambiar los requisitos del género a medida que van surgiendo obras que los incumplen? Hasta hace una semana, una persona que escribiera “mánayer” hubiera sido blanco de burlas; pero ahora la RAE nos dice que "mánayer" es ortodoxia pura. De donde podemos deducir que son las normas y las definiciones las que se adaptan a la realidad, al día a día, y no al revés.

Y también podemos deducir que, en materia de poemas sinfónicos, Sibelius escribió “mánayer” desde el principio.


Última edición por Loge el 28 Feb 2011 16:17, editado 1 vez en total

Arriba
 Perfil  
 
 Asunto:
NotaPublicado: 22 Dic 2010 8:43 
Desconectado
Div@
Div@
Avatar de Usuario

Registrado: 12 Ene 2010 18:39
Mensajes: 1806
Ubicación: Zaragoza
¡Buenos días! Ya estamos aquí de nuevo.
Lo primero, esto, porque lo prometido es deuda:

Imagen

"Pero dejadme que yo prefiera
la hoguera, la hoguera, la hoguera.
La hoguera tiene no sé qué
que sólo lo tiene la hoguera."

(Inspirados versos de Javier Krahe)



Y ahora, vamos con lo nuestro:

Toda una historia.

Como no me puedo explayar con el texto de “Finlandia”, porque hemos quedado en que no lo tiene, lo haré con las peripecias de la obra, que de éstas sí que hay, y bien interesantes en mi opinión. “Finlandia” se inspira en un sentimiento patriótico abstracto, nacido de la vinculación de su autor con el nacionalismo y con la independencia, y estas palabras indefectiblemente llevan a una digresión histórica, que trataré de hacer lo más breve posible. Pero mientras leemos, podemos ir oyendo algunas de las versiones recomendadas (ya diré por quién el último día, al indicar la fuente) de este poema sinfónico.

En primer lugar, Paavo Berglund, con la Orquesta Filarmónica de Helsinki (1972)


El “recomendador” dice de esta versión: “Oscura, dramática sin excesos, impactante y enormemente sentida sin dar espacio a sensiblerías.”

Tras las guerras napoleónicas, el Gran Ducado de Finlandia, que había estado bajo dominación sueca, cambió de manos y pasó a depender de la Rusia zarista. A lo largo del siglo XIX, y señaladamente bajo el reinado de Alejandro II, los finlandeses fueron arrancando de su dominadores algunas libertades que no tenían ni los propios rusos, y llegaron a conseguir una especie de autonomía con la que ambas partes estaban más o menos satisfechas. Pero Alejandro II fue asesinado y su sucesor, Alejandro III, empezó un proceso de regresión para tratar de rusificar el territorio. Nicolás II, el último zar, llevó este proceso mucho más lejos, y en 1899 publicó el “Manifiesto de febrero”, que supuso en la práctica la anulación de la autonomía. En septiembre del mismo año, el Zar hace cerrar varios periódicos, entre ellos el Päivalehti, en torno al cual se aglutinaba un grupo de artistas, pensadores y políticos finlandeses cuya meta era la independencia de Finlandia.

Aunque Sibelius no perteneció a este grupo, sí colaboró con él, y tuvo una especial amistad varios de sus miembros. Su mayor contribución a la causa fue la "Música para las Celebraciones de la Prensa": al ser clausurado el Päivälehti, los trabajadores quedaron en la calle en situación precaria y para ayudarles se celebró, los días 3, 4 y 5 de noviembre, un acto benéfico destinado a obtener fondos. Como la finalidad declarada era benéfica, las autoridades rusas no lo prohibieron. Pero les metieron un gol, pues el espectáculo se convirtió en un acto de afirmación nacionalista y en una protesta contra el ataque a la libertad de expresión.

Nacionalistas finlandeses 1 – Opresores rusos en la inopia 0

Para el día central, se encargó al director teatral Kaarlo Bergbom la organización de unos “cuadros históricos” que representaran los principales momentos de la historia de Finlandia. Cada uno de estos cuadros iría precedido de un fragmento musical a modo de introducción. Y esos fragmentos musicales se los encargaron a Sibelius. Estos fueron los cuadros que se representaron en aquella velada:

I. Väinämöinen encanta a la naturaleza, y a las gentes de Kalevala y Pohjola, con su canción
II. Los finlandeses son cristianizados
III. Escena de la corte del Duque Johan
IV. Los finlandeses en la Guerra de los Treinta Años
V. La Gran Hostilidad
VI. Finlandia despierta

La música escrita por Sibelius recibió el título de “Música para las celebraciones de la Prensa”, y sólo fue interpretada dos veces: en el estreno, y dos días después, para quienes no habían podido asistir al mismo. La música al completo no se volvería a interpretar en vida del autor después de ese segundo concierto, ya que nuestro compositor pensó en revisar la partitura completa. Pero, posiblemente por influencia de Kajanus, tres números en forma revisada se convirtieron en la suite Scènes historiques I opus 25 y –lo que ahora nos interesa- el brillante final creado para el último cuadro, titulado inicialmente “Finlandia despierta”, se transformó en el famoso poema sinfónico “Finlandia” opus 26.

¿Cómo ocurrió esto? Esperemos al siguiente post, amigos. Mientras tanto, podemos escuchar otra versión, en este caso de 1996, con Neeme Järvi, al frente de la Orquesta Sinfónica de Gotenburgo, para Deutsche Grammophon:

http://www.youtube.com/watch?v=G8iZWrzHl_I

“Versión Solemne y eléctrica, llena de fuerza, quizá peca algo del habitual amaneramiento de las grabaciones del estonio para el prestigioso sello alemán.”


Última edición por Loge el 28 Feb 2011 16:15, editado 6 veces en total

Arriba
 Perfil  
 
 Asunto:
NotaPublicado: 22 Dic 2010 13:05 
Desconectado
Solista
Solista
Avatar de Usuario

Registrado: 11 Ago 2009 16:23
Mensajes: 615
Ubicación: Ennuyeux, en écoutant Rameau
Bravo, Loge. La verdad es que siempre he pensado que Finlandia era más bien una obertura heróica que un poema sinfónico, por su forma, por el carácter de sus melodías e incluso por su instrumentación. Una obra que me llegó a cansar un poco porque en mis comienzos como melómano la escuche con abuso. Pero de vez en cuando me la escucho y me sigue recargando la energía.
Una pregunta. ¿Alguien sabe en la banda sonora de qué película de acción de 1990 se usa Finlandia? Creo que fue la primera vez que escuché esta obra y me interesé por ella.

_________________
Che non men che saper dubbiar m´aggrada


Arriba
 Perfil  
 
 Asunto:
NotaPublicado: 22 Dic 2010 13:41 
Desconectado
Div@
Div@
Avatar de Usuario

Registrado: 30 Dic 2005 13:54
Mensajes: 13479
Ubicación: Madrid
De Steven Seagal, no era, me acordaría. :)


Arriba
 Perfil  
 
 Asunto:
NotaPublicado: 22 Dic 2010 13:43 
Desconectado
Solista
Solista
Avatar de Usuario

Registrado: 11 Ago 2009 16:23
Mensajes: 615
Ubicación: Ennuyeux, en écoutant Rameau
delaforce escribió:
De Steven Seagal, no era, me acordaría. :)

:lol: No, pero hubiera sido tan bonito...

_________________
Che non men che saper dubbiar m´aggrada


Arriba
 Perfil  
 
Mostrar mensajes previos:  Ordenar por  
Nuevo tema Responder al tema  [ 136 mensajes ]  Ir a página Anterior  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 ... 10  Siguiente

Todos los horarios son UTC + 1 hora [ DST ]


¿Quién está conectado?

Usuarios navegando por este Foro: No hay usuarios registrados visitando el Foro y 22 invitados


No puede abrir nuevos temas en este Foro
No puede responder a temas en este Foro
No puede editar sus mensajes en este Foro
No puede borrar sus mensajes en este Foro

   
     
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group
Traducción al español por Huan Manwë para phpbb-es.com